Publié le 22.08.2022 à 14h57 par Arnaud Nicolas Mawel
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a fait cette invitation aux Camerounais samedi 20 août 202 à Bafoussam, région de l’ouest. Les échéances électorales se pointent au Cameroun. L’environnement politique entre en effervescence. Le candidat malheureux à la présidentielle du 7 octobre 2018 prépare le peuple pour les élections. Maurice Kamto, tient à ce que les Camerounais participent à la transition démocratique dans la paix et par les urnes en 2025. Le tireur de penalty manqué a présidé samedi dernier, la cérémonie d’installation des responsables de la fédération régionale du parti qu’il dirige.
Au cours de ce rassemblement, le leader du MRC a expliqué au 52 millions de personnes massées à l’esplanade de l’EEC (selon Cameroon voice), l’intérêt des inscriptions massives sur les listes électorales. Selon l’opposant au régime de Paul Biya, « les Camerounais qui veulent le changement par des urnes doivent s’inscrire sur les listes électorales (…) Vous avez montré aux Camerounais et au monde entier que vous avez foi en notre lutte pour le changement, dans la paix et par les urnes », a déclaré l’homme politique repris par notre confrère Koaci.
« Nous réaliserons le changement que tous les Camerounais appellent de tous les vœux dans la paix et par les urnes ». Ainsi a rappelé celui qui a passé neuf mois de détention à Yaoundé en raison de la revendication persistante de la victoire électorale. L’ancien membre du gouvernement camerounais a insisté sur l’action de chacun.
« Cela dépend de chacun de vous. De chacun de nous individuellement. Cela dépend d’un bulletin de vote. Et pour avoir droit à un bulletin de vote, il faut s’inscrire sur les listes électorales », a expliqué Maurice Kamto. Il a rappelé que ces inscriptions commencent le 1er janvier et s’achèvent le 31 août de chaque année.
Aux termes du président du MRC qui n’a pas tenu de meeting politique depuis quatre ans, son parti a choisi la voie pacifique. « Celle qui s’accomplit par les urnes ». Celle qu’il qualifie de la « responsabilité ».
Cependant, cette voix est aussi celle qui impose le respect du résultat des urnes et des institutions en charge de la proclamation des résultats des élections au Cameroun. Elle commande l’abandon de toutes actions de fraude électorale. Elle exclut aussi les règles et organes susceptibles de favoriser un parti ou un candidat.