Publié le 14.09.2022 à 14h22 par Arnaud Nicolas Mawel
Dans un communiqué rendu public le 13 septembre 2022, la Société camerounaise des palmeraies (Socapalm) informe qu’elle a remporté le procès qui l’opposait au média. L’affaire aura près de cinq ans. Mais, un tribunal de première instance siégeant dans la ville de Douala, capitale économique du Cameroun vient enfin de rendre le verdict. Le jugement rendu le 1er septembre 2022 est en faveur de la Socapalm. Une décision judiciaire dont se félicite la structure qui produit l’huile de palme et le caoutchouc.
« Nous nous félicitons donc du jugement qui, après de nombreuses années de débats, a enfin reconnu la responsabilité du média et des journalistes concernés pour les faits de diffamation par voie de communication audiovisuelle et complicité », peut-on lire sur le document disponible sur le site de Socapalm depuis le 13 septembre dernier.
Le procès était relatif à la diffamation dont s’est plainte la société camerounaise à l’encontre de France Télévisions. Le média a procédé à la diffusion d’un reportage de l’émission Complément d’Enquête en 2016. Un extrait de cette émission « émettait de très graves accusations contre la Socapalm, dénonçant des conditions de travail supposément précaires et le prétendu non-respect des droits humains dans nos plantations », rappelle Socapalm.
La société assure n’avoir cessé de dénoncer la diffusion d’informations trompeuses et biaisées, non objectives. Selon elle, ces informations visent à manipuler sciemment l’opinion publique. Elles ont fait l’objet d’une campagne de désinformation.
Pour autant, « depuis plus de 20 ans, nous sommes fiers de participer au développement local et rural du Cameroun, de contribuer à l’amélioration du bien-être de nos employés, de leur famille et des communautés, et d’être engagés pour la protection de l’environnement », assure Socapalm.
2022-09-13-Communiqué-Socapalm_Jugement_Version-finale