Publié le 30.08.2022 à 10h09 par Esther Fossi
Le décret signé par le président de la République Paul Biya, servira pour le financement de la première phase du projet de construction de la route Olounou-Oveng-frontière Gabon-pont sur le fleuve Kom (tronçon carrefour Olounou-Mvan). Un emprunt de 93,89 millions d’euros, soit environ 61,5 milliards de FCFA pour lancer la construction de la première phase (70 km) de la route Olounou-Oveng frontière Gabon pont sur le fleuve Kom (105 km au total), devant relier le Cameroun au Gabon.
Ledit contrat va permettre de mettre à contribution l’entreprise italienne SEAS dans la phase I du projet de construction de la route Olounou-Oveng frontière Gabon (105km) section Olounou-Oveng qui porte sur un linéaire de 70 km, pour un coût prévisionnel des travaux d’un montant de 67 milliards FCFA le profil en travers prévoit une route de 1 x 2 voies de 3,5 m dans le respect du tracé actuel.
Un accotement de 1,25 m, une réalisation de 59 ouvrages de drainage transversal, la construction de 13 ponts de longueurs diverses pour un linéaire total de 260 ml, une vitesse de référence de 60 km/heure, l’aménagement des carrefours ; la réalisation des signalisations horizontale et verticale des équipements de sécurité. La durée d’exécution des travaux est de 24 mois.
Le financement, objet de ce contrat commercial prends également en compte : les contrôles techniques et géotechnique, la construction d’un poste de péage automatique, d’un poste de pesage, d’un poste de comptage. Le financement d’un plan de gestion environnementale et sociale avec la réalisation des infrastructures sociales au bénéfice des populations est prévu, afin que la route Olounou-Oveng contribue à l’amélioration de la qualité de vie des populations de la zone d’intervention.
« Le choix de cet axe comme faisant partie d’un projet du volet routier du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut) est justifié d’une manière générale par la volonté de désenclaver des bassins de production en reliant chacune des villes concernées par ce projet au réseau structurant ; à étendre le réseau bitumé de la région du Sud vers les grands bassins de production »
Aussi, « à faciliter l’écoulement de la production agropastorale vers les grands pôles de consommation du pays et du Gabon ; à améliorer l’accès des populations aux infrastructures de base ; à améliorer les revenus des populations en facilitant l’écoulement de leur production », indique le ministère des Travaux publics.