Policiers et gendarmes ont convenu de ne plus faire la « guerre » aux journalistes sur le terrain

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L’engagement a été pris lors d’une session de formation organisée récemment à Libreville par le ministère de la Communication et coordination avec le Bureau de l’UNESCO.

En rassemblant les journalistes, les policiers et les gendarmes dans une même salle, l’UNESCO et ses partenaires avaient pour but de créer un dialogue constructif entre ces acteurs qui se retrouvent souvent sur le terrain notamment pendant les actions de maintien de l’ordre.

Durant les trois jours des travaux, les experts ont axé la formation sur le manuel de l’UNESCO concernant la liberté d’expression et l’ordre public. Les forces de sécurité ont reçu des informations essentielles sur le respect des droits de l’homme et de liberté d’expression tout en maintenant l’ordre.

Les officiers, sous-officiers et hommes de médias ont au cours de cette session, abordés des thèmes tels que : les procédures opérationnelles standards, les bonnes pratiques en particulier dans le domaine de la transparence, la facilitation des relations entre les forces de sécurité et les médias, ou encore le renforcement de la sécurité des journalistes en période électorale.

Une vue partielle des séminaristes

Pour mettre en pratique les connaissances acquises, un exercice simulant une opération de maintien de l’ordre a été organisé. D’un côté, il y avaient des manifestants violents. En face des policiers armés de gourdins et de gaz lacrymogènes et sur le côté des journalistes assurant la couverture de la manifestation.

Les forces de l’ordre ont compris, pourquoi les journalistes veulent toujours être si proche du théâtre des opérations. Les journalistes de leur côté ont également compris pourquoi les forces de l’ordre sont souvent nerveuses durant les opérations de maintien de la paix car il s’agit pour eux de protéger tous les acteurs, de faire le moins de dégâts possibles et enfin d’être le plus professionnel possible dans la gestion des situations parfois catastrophiques.  

Betines Makosso

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