Interpellé en fin 2018 dans le cadre de l’opération anticorruption baptisée «Scorpion», l’ancien directeur général de la Caisse nationale d’assurance-maladie et de garantie sociale (CNAMGS) répond depuis ce mercredi devant la cour criminelle spécialisée des crimes présumés de détournement de fonds publics et de blanchiment des capitaux entre autres. Il risque un maximum de 20 ans de réclusion criminelle.
Renaud Allogo Akoue à la barre, le 3 août 2022. © Gabonreview
Après Christian Patrichi Tanasa Mbadinga, Jérémie Ayong Nkodje, Ike Ngouoni, Sandy Ntsame et Geaurge Carelle Ndemegane, Renaud Allogo Akoue est le dernier «client» de la seconde session criminelle spéciale ouverte le 18 juillet dernier. Incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis le 27 novembre 2018, l’ancien directeur général de la CNAMGS répond ce mercredi 3 août aux faits présumés de «détournement de fonds publics, complicité de détournement de fonds publics, usage de faux et blanchiment des capitaux». Il risque un maximum de 20 ans de réclusion criminelle et une amende de 100 millions de FCFA.
Son procès, comme celui de ses prédécesseurs, s’est ouvert sur le tirage au sort des quatre assesseurs titulaires et leurs deux adjoints devant constituer les membres de la cour criminelle spécialisée. Contrairement aux deux précédents procès, les avocats de l’accusé n’ont soulevé aucune exception liée à la constitution de partie civile de l’agence judiciaire de l’État (AJE).
L’audience s’est donc poursuivie avec la lecture par le greffier général de l’arrêt de la chambre d’accusation spécialisée et les questions sur la personnalité de l’accusé, avant d’attaquer le fond de l’affaire.
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