L’interdiction d’exportation de minerais bruts n’est pas à l’ordre du jour au Gabon, a annoncé jeudi dans un tweet le ministre gabonais des Mines, Elvis Ossindji.
« A l’instar du #secteur_bois, la création de #valeur_ajoutée par la transformation locale de minerais est un objectif sur lequel l’Administration et les Miniers travaillent conjointement. L’interdiction d’exportation de minerais bruts n’est pas à l’ordre du jour », a notamment twitté le patron du département des mines au Gabon.
Plus récemment, le Gabon a annoncé qu’il allait interdire l’exportation des minerais bruts. L’annonce a fait bondir les acteurs du secteur et leurs partenaires économiques.
La réalité c’est que dans le cadre du Gabon industriel, Libreville souhaite à terme réalisé au moins une première transformation de toutes ses matières premières sur son territoire pour créer plus d’emplois et de valeur ajoutée. Aucune échéance officielle n’a été fixée dans ce cadre.
Le Gabon a réussi cette exigence dans le secteur forestier en 2011 contre la volonté des acteurs de second poumon de l’économie nationale après le pétrole.
En 2022, Libreville table sur une production de 9,5 millions de tonnes de manganèse. Une production qui le propulse au premier rang mondial qu’il se discute avec l’Afrique du sud.
Carl Nsitou
