Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition), a organisé le weekend écoulé des conseils provinciaux simultanés dans l’ensemble du pays, avec pour principal objectif, préparer le premier congrès ordinaire de ce parti depuis le changement de sa dénomination en avril 2019.
Les travaux de ces conseils ont été placés sous le contrôle des superviseurs mandatés par la hiérarchie du parti, chapeautée par le Pr Alexandre Barro Chambrier. Ils se sont partout déroulés selon un chronogramme identique.
Les participants ont, selon la note d’orientation n°304/RPM/PR/SE/2022 du 11octobre 2022, planché sur l’examen des rapports des commissions relatives à la révision des statuts et du règlement intérieur ; du programme de politique générale et celui concernant les résolutions et motions.
« Il nous appartient donc en toute conscience des enjeux à venir, de nous doter d’un appareil politique solide, débarrassé de toute contingence », a déclaré Célestin Boundzanga, Secrétaire national du RPM, par ailleurs superviseur du conseil provincial de l’Estuaire.
Parti politique de l’opposition radicale, le RPM se veut une alternative au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 54 ans). Son leader, Alexandre Barro Chambrier qui juge « calamiteux » le bilan des 13 ans du magistère d’Ali Bongo Ondimba, est pressenti candidat à l’élection présidentielle de 2023.
Selon un communiqué du RPM, « le président du RPM a bouclé récemment une tournée dans l’hinterland ; l’engouement observé lors des conseils provinciaux de ce week-end, livre manifestement le témoignage d’une adhésion au message du chef des patriotes et révèle également l’esprit démocratique qui a prévalu au cours de ces travaux ».
Camille Boussoughou
