Le Gabon a pris part à l’édition 2022 du Forum Afrique du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN). Sous le thème « L’Afrique entre défis et opportunités », ce forum qui s’est tenu le 23 juin a été l’occasion pour le pays représenté par une délégation ministérielle de présenter ses atouts.
Le ministre Mbadinga Madiya s’exprimant à l’issue de la rencontre © D.R.
Composée du ministre de la Promotion des investissements, des partenariats publics privés, en charge de l’amélioration de l’environnement des affaires, Hugues Mbadinga, d’Alain Claude Bilie By Nze de l’Energie et d’Yves Fernand Manfoumbi du Commerce ; la délégation gabonaise a pris part le 23 juin à Paris, au forum Afrique du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN). Tenue sous le thème : « L’Afrique entre défis et opportunités », cette édition 2022 a été l’occasion pour le Gabon de présenter ses atouts.
Hugues Mbadinga Madiya a présenté le cadre qui régit le climat des affaires au Gabon avec à la clé, les réformes des Codes du travail ; des hydrocarbures ; du tourisme. Face aux hommes d’affaires français et autres participants africains, le membre du gouvernement a assuré que l’économie gabonaise reste attractive, le gouvernement ayant mis en place des mesures incitatives pour encourager l’investissement au Gabon. Il en a voulu pour exemple, la création de la Zone économique spéciale de Nkok, devenue symbole de la diversification et de la transformation économique avec la création de plusieurs autres zones spéciales, aussi bien pour le bois que pour l’agriculture.
Le rôle non négligeable de l’ANPI-Gabon
La délégation gabonaise au forum Afrique CIAN. © D.R.
Si le forum s’est penché sur les voies nouvelles pour accélérer le développement du continent et son industrialisation, ainsi que la contribution que peuvent apporter les entreprises investies en Afrique, Hugues Mbadinga Madiya a soutenu que le Gabon est dans une dynamique de renforcement des partenariats publics privé. Entre évocation de la place de la France et de l’Europe aux côtés du Gabon, dans le cadre de leur partenariat rénové, il a présenté le Plan d’accélération et de la transformation (PAT) pour attirer un peu plus d’investisseurs. «Nous souhaitons attirer les investisseurs» a-t-il soutenu.
Dédié aux investisseurs français en Afrique, le forum a permis au ministre gabonais de la Promotion des investissements de défendre «une vision ambitieuse, positive et dynamique de développement du Gabon, une terre d’opportunités car disposant de nombreux atouts pour les investisseurs», d’ailleurs portée par l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon). L’ANPI-Gabon a pour ainsi dire, contribué à mettre en relation le secteur privé français et les ministères sectoriels gabonais, à travers un agenda de rencontres B to G, sous la supervision du ministre de tutelle.
Si la participation du secteur privé gabonais a été renforcée par la présence de l’administrateur directeur général de Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) Léod Paul Batolo, ces rencontres ont été mises à profit pour mettre en avant le rôle du secteur privé dans les stratégies de relance durable de l’économie du pays. L’idée, transformer en opportunités d’investissements les défis qui se posent au Gabon. Le CIAN, rappelle-t-on, rassemble et accompagne dans leur déploiement l’essentiel des sociétés françaises investies en Afrique. Ses membres réalisent 80% du volume d’affaires français sur le continent.
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