A l’instar d’autres formations politiques des leaders bouillonnants, l’héritage politique du feu Guy Christian Mavioga commence à s’effriter © D.R
Les membres co-fondateurs du Bloc démocratique chrétien (BDC, majorité), dont le leader était Guy Christian Mavioga, décédé le 04 septembre 2021, ont affirmé récemment sans ambages à la presse, que la veuve Mavioga, née Anna Claudine Ayo, qui a mis la main illégalement sur le parti depuis la mort de son mari, n’a jamais été membre fondatrice du BDC, ni membre du bureau exécutif.
« Ses capacités et ses faibles compétences ne peuvent pas lui permettre de diriger un parti », a fait savoir le pasteur Lucien Boulingui Ifounda, secrétaire général par intérim du BDC. C’était dans une déclaration puante lue le 24 septembre 2022.
Selon Boulingui Ifounda, la veuve Mavioga a le fusil en bandoulière pour tirer sur tous « ceux qui veulent l’empêcher de récupérer le BDC, entendez ; la famille biologique, les enfants du défunt et la famille politique que nous représentons ».
Durant cette sortie médiatique, le groupe des co-fondateurs a acté le bicéphalisme du BDC en annonçant la création d’une aille.
« Nous prenons l’engagement solennel de nous constituer, à compter de ce jour, en Bloc démocratique chrétien- les Héritiers, en abrégé BDC-H », a-t-il annoncé.
Camille Boussoughou
