Ces dernières années, et encore plus maintenant, les populations des départements de la Douigny et de Mougoutsi s’inquiètent de l’état de dégradation du pont en bois de la Moukalaba. Face à l’urgence, la mobilisation des cadres originaires de ces localités prend forme.
Figurant parmi les derniers ponts en bois du réseau routier gabonais, celui construit sur la rivière Moukalaba suscite de vives inquiétudes de la part des populations de la province de la Nyanga et des usagers. Vieille de plusieurs décennies, l’infrastructure est dans un état de dégradation pour le moins préoccupant depuis des années.
Si la réfection de ce pont fait partie des projets du gouvernement, à en croire certains au ministère des Travaux publics, rien n’est encore visible sur le terrain, et la situation a tendance à s’empirer au point que certains cadres de l’administration publique originaires de la province ont pris sur eux d’éviter que le pire se produise. C’est notamment le cas d’Herménégile Bussa-Bussambe, fils de la Douigny (Migamba-Yara) qui a récemment effectué un tour sur place pour constater l’état du pont.
Répondant à l’appel des populations des deux départements que relie cette infrastructure, et dans le cadre de son soutien à la politique d’Ali Bongo, ce membre du Parti démocratique gabonais (PDG), par ailleurs directeur général de la Programmation des investissements et des équipements (DGPIE) au ministère de l’Éducation nationale, a récemment mis à la disposition de la direction générale des Travaux publics de la province de la Nyanga un don de tire-fond. Ces outils devraient permettre d’aider à la réfection du pont, avec l’objectif d’améliorer la circulation des automobiles sur cette infrastructure qui relie les deux départements de la Douigny et de Mougoutsi.
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