Le liquidateur de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc) a lancé ce lundi 24 octobre, au Stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Agondjé, la dernière phase de l’inventaire des infrastructures sportives relevant de cette structure dissoute en novembre 2018. Jean-Frédéric Ndong Ondo et le directeur général adjoint de l’Office national de développement du sport et la culture (ONDSC), Axel Oliveira, ont passé en revue les installations de cette arène de 40 000 places assises dont la gestion reviendra à l’Office.
À la suite des étapes du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Maritime et du Woleu-Ntem, le liquidateur de l’ancienne Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), Jean-Frédéric Ndong Ondo, a lancé le processus d’inventaire des infrastructures sportives de compétition et d’entraînement jadis sous la gestion de la devancière de l’Office national de développement du sport et la culture (ONDSC).
En compagnie du directeur provincial des Sports, Bérangère Minang, la délégation du liquidateur a parcouru le stade d’Angondjé, s’imprégnant de l’état du stade d’entraînement ou stade annexe, de l’état des gradins et de l’air de jeu. Si cette étape marque le lancement de l’opération dans la province de l’Estuaire, les huissiers de justice ont la charge de répertorier physiquement le matériel structurel et technique existant afin de dresser un listing exhaustif.
«L’étape de Libreville consiste à faire l’inventaire et les gens se posent à tort ou à raison les questions sur ce stade (Stade de l’Amitié (NDLR). Plusieurs estiment qu’on ne peut plus rien faire dans ce stade. Je crois qu’il m’appartient d’être optimiste et de dire qu’actuellement les choses avancent dans le bon sens», a laissé entendre le Liquidateur.
L’ONDSC prendra le relai de l’Anageisc
Jean-Frédéric Ndong Ondo, Axel Oliveira et leur suite ont en outre répertorié les vestiaires, les salles de massage et de conférences, les bureaux des officiels, les douches, les toilettes, les tables, les chaises et les fauteuils, les écrans de télévision, le matériel de sonorisation, les places dans les tribunes et sur les bancs de touche, les bars et restaurants, les cuisines, les ascenseurs, les cabines de presse. «C’est l’occasion de magnifier le travail qui est actuellement fait par le ministère des Sports. Je crois que le ministre, moment venu, va communiquer là-dessus. Il n’a pas attendu la fin de la liquidation pour commencer à voir en profondeur comment faire vivre le stade de l’amitié», a-t-il ajouté.
Une fois l’inventaire des actifs du stade de l’Amitié achevé, l’huissier de justice commis à la tâche devra dresser un procès-verbal, sans complaisance, pour présenter l’état actuel de cette arène de football nationale. «Ce document permettra à l’ONDSC, qui va hériter de ces biens de l’État, d’être mieux édifié sur l’existant», a fait savoir Jean-Frédéric Ndong Ondo.
Cette mission d’inventaire qui s’achemine à son terme constitue, selon le liquidateur, la seconde phase du processus de liquidation de l’ex-Anageisc, entamé depuis trois ans. La première concernait le volet social relatif aux droits légaux prévus par le Code du travail (arriérés de salaires et autres). «Tous ces droits ont été intégralement réglés par l’État», a fait noter M. Ndong Ondo, précisant que «l’État avait bouclé en novembre 2020, le dossier de la liquidation des droits légaux des ex-agents, en payant la somme de 1,762 milliards de francs CFA». «Par ailleurs, laisse-t-il entendre, les dettes contractées par l’entreprise auprès des fournisseurs durant son fonctionnement devraient, elles aussi, être réglées ultérieurement. Le processus est déjà en cours».
Chargé de contribuer au développement de la pratique du sport et la promotion des activités culturelles au Gabon, l’ONDSC prendra donc le relai de l’Anageisc.
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