Le chanteur qui, à 80 ans, annonce la sortie prochaine d’un nouvel album aux sonorités diverses n’apprécie pas beaucoup la qualité de la musique faite par la nouvelle génération. Trop copiée sur la musique occidentale et celle d’autres pays africains, estime celui qui, à son époque, était fortement influencé par la rumba congolaise et les musiques d’origines latines.
À 80 ans, Hilarion Nguema annonce son retour sur scène. Dans un entretien au quotidien l’Union ce mardi 2 août, l’auteur de « Quand la femme se fâche » et d’autres titres à grand succès tels que « Crise économique » ou « Le Sida« , a fait savoir qu’il travaille sur la finalisation d’un nouvel album dont la date de sortie n’est pas encore fixée. Il faut s’attendre, dit-il, à une œuvre fidèle à son style : un mélange de rythmes divers (salsa, rumba et «sonorités du terroir»).
Et s’il faut tout de même reconnaître que le style d’Hilarion Nguema est fortement inspiré de la rumba congolaise et des rythmes cubains, le chanteur avoue ne pas beaucoup apprécier la qualité de la musique gabonaise actuelle. «Je considère que la musique actuelle se cherche. Ceux qui l’exercent imitent les blacks américains et avec des rythmes venus d’ailleurs. Ce qui pose un problème sur la pérennité de ces œuvres», regrette-t-il.
Pourtant, le chanteur dit ne pas être totalement fermé à la jeune génération d’artistes avec laquelle il serait disposé à collaborer. «Je choisirai ceux qui comprennent mon rythme et ceux qui sont disponibles à comprendre ma technique», précise-t-il néanmoins. Et parmi les jeunes chanteurs avec lesquels Hilarion Nguema est prêt à collaborer figure en première place Arnaud Eyagha.
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