Pour l’aider à éradiquer définitivement l’épidémie de grippe aviaire s’étant déclarée en avril dernier dans trois sites d’élevage dans la province de l’Estuaire, le bureau sous-régional de la FAO a mis à la disposition du gouvernement gabonais un important lot de matériel, dont des tests rapides permettant de détecter le virus dans les meilleurs délais pour éviter sa propagation.
Remise symbolique du don au ministre de l’Agriculture, Charles Mve Ellah (à droite). © FAO
Préoccupé par la réapparition au Gabon, en avril dernier, de la grippe aviaire H5N1, le bureau de la FAO à Libreville a remis lundi un important lot de matériel au ministère de l’Agriculture. Composé de tests rapides et d’outils de laboratoire, ce don permettra d’aider le pays à lutter efficacement contre ce virus jugé hautement pathogène, explique Hélder Muteia. L’objectif, selon le coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, est d’identifier plus vite la maladie chez les volailles pour éviter que celle-ci se propage.
Plus de deux mois après la détection du virus dans trois sites d’élevages dans le département du Komo-Mondah (Estuaire) et la mise en place d’une stratégie de riposte, à la direction générale de l’Élevage, on assure que tout va désormais pour le mieux. «La situation de la grippe aviaire H5N1 est maîtrisée et circonscrite au niveau du premier arrondissement de la commune de Ntoum», affirme Jean-Jacques Mouyabi.
L’administration précise par ailleurs que l’enquête épidémiologique et la surveillance se poursuivent, et que l’appui des experts de la FAO est la bienvenue, d’autant plus que des formations sont également prévues à l’adresse des acteurs du secteur pour prévenir de nouvelles apparitions de la maladie.
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