La Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII) est absente du transport lagunaire et fluvial, représentant pourtant une belle niche d’affaires. La direction de la compagnie a justifié cette absence par le «défaut d’un navire adapté».
Représentant une belle niche d’affaires, le transport lagunaire et fluvial n’enregistre pourtant pas la présence de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII). Le directeur général de la compagnie, actuellement en difficultés, a livré les raisons de cette absence. «L’absence de la CNNII sur ce segment est imputable au défaut d’un navire adapté», a révélé Carl Ngueba-Boutoundou dans L’Union du 13 juillet.
Une fois qu’elle aura repris du poil de bête, la CNNII entend bien reconquérir le transport lagunaire et fluvial. «Dans notre stratégie, la reprise de cet axe est prévue. Nous étudions les modalités de reprise des lignes fluviales historiques et d’intégration de gisements d’activités connexes susceptibles d’enrichir notre offre de services sur les fleuves et lagunes», a affirmé le directeur général de la CNNII.
Pour l’heure, la compagnie est minée par des difficultés de fonctionnement. «La flotte navale de la CNNII n’est pas en état de navigabilité depuis plusieurs années. Sur l’unique ligne exploitée LibrevillePort-Gentil, nous affrétons un navire mixte fret passagers, le Cassanga, qui fait trois rotations hebdomadaires. Par ailleurs, nous louons à des industriels notre barge, le “Woleu“», a conclu Carl Ngueba-Boutoundou.
Pour sortir des eaux troubles, la compagnie a élaboré un Plan stratégique de développement à l’horizon 2027. Ce dernier propose comme actions prioritaires, la réforme structurelle et managériale, la refondation du modèle économique ainsi que le renouvellement des outils de production.
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