Selon des sources, une tendance conduite par Paul-Marie Gondjout, candidat malheureux lors du dernier congrès électif, pourrait voir le jour dans les prochaines semaines. Une vingtaine d’élus ont récemment exprimé à la présidente Paulette Missambo leur mécontentement se disant mis à l’écart de certaines décisions du parti.
À en croire notre confrère de la Presse du futur (PDF), une nouvelle tendance aurait vu le jour au sein du parti de l’opposition Union nationale (UN), a l’initiative de certains élus. Selon des informations recueillies par Gabonreview, l’«Union nationale initiale», nom donné à ce groupe supposément conduit par Paul-Marie Gondjout, n’a pas officiellement fait sa première sortie. Mais beaucoup y pensent.
Il y a quelques jours, confie une source, une vingtaine de conseillers municipaux et départementaux ont effectivement adressé une correspondance à Paulette Missambo dans laquelle ils lui auraient fait un certain nombre de reproches qu’ils estiment être à l’origine des tensions intestines actuelles. Il est, entre autres, reproché à la présidente de l’UN d’avoir choisi unilatéralement le nouveau siège du parti et les activités menées actuellement sur le terrain. Des initiatives qui, selon les signataires de la lettre, sont prises sans que Paul-Marie Gondjout ne soit ni consulté ni associé.
Ces agissements supposés auraient donc poussé de nombreux militants à réfléchir à créer une tendance au sein du parti voire à le quitter pour créer un parti avec à sa tête le candidat malheureux lors du dernier congrès électif. Officiellement, l’intéressé, qui aurait déjà été approché par les militants dissidents, n’a pas encore donné son aval. Mis à l’écart depuis quelques mois, il pourrait bien être tenté par une aventure solitaire, y compris en se portant candidat à la présidentielle de 2023. Tout reste à voir.
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