Pour un deuxième samedi d’affilé, le président de l’Union pour le développement et l’intégration sociale (Udis), Hervé Patrick Opiangah et ses collaborateurs, étaient sur le terrain, au contact des militants de sa formation politique. Il était, le 30 juillet au PK7-route pavée où il a finalisé avec la Confédération des fédéraux des mapanes du Gabon (CFMG) un partenariat en vue de «l’intégration sociale des quartiers sous intégrés».
Regroupant les jeunes, les femmes et les vieux des quartiers sous intégrés du Gabon, la Confédération des fédéraux des mapanes (zones sous intégrées) du Gabon (CFMG), association défendant les intérêts des quartiers sous intégrés du pays, a reçu le 30 juillet, au PK7-route pavée, le président de l’Union pour le développement et l’intégration sociale (Udis). Avec Hervé Patrick Opiangah, ils ont posé les bases d’une entente mutuelle afin de favoriser l’épanouissement des quartiers défavorisés.
A travers un échange franc, empreint de respect, dénué de flatterie, le président de la Confédération des fédéraux des mapanes, Joël Pacceli Edane, les représentants des jeunes, des femmes, des sages se sont tous relayés pour exposer leur situation et leurs attentes. Le dénominateur commun de tous ces discours a été la recherche de meilleures conditions de vie des populations du mapane. Les problèmes de chômage des jeunes et des femmes, de manque de formation, d’absence de structures sanitaires appropriées, d’écoles et l’enclavement de certaines zones ont été évoqués par tous les intervenants.
«Les mapanes sont toujours considérés comme les quartiers à haut risque dans notre pays. Ce sont des personnes diabolisées dont on n’a pas toujours l’occasion de connaître», a fait remarquer le président de l’Udis qui note cependant que «ce sont des personnes qui ont un certain nombre de potentiel et qui ne demandent qu’à s’exprimer, à les faire valoir et qui demandent aussi des oreilles attentives pour pouvoir parler de leur quotidien difficile dans les quartiers sous-intégrés».
Au PK7 comme aux Trois quartiers où dans d’autres localités où il est passé, Hervé Patrick Opiangah reconnait que les attentes sont les mêmes: «le chômage, la précarité, le manque d’infrastructures, la santé, l’accès à l’eau, le travail qui est très demandé parce que grâce à un travail, il y a un revenu avec lequel on peut mieux organiser sa vie».
Les jeunes filles-mères ont également été mises en lumière d’autant plus qu’elles souhaitent s’autonomiser via de petits métiers ; «parce qu’elles sont, entre parenthèses, des laissées-pour-compte dans la société», relève le leader de ce parti de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE).
En réponse à ces doléances, ce dernier a insisté sur le fait qu’il n’y a pas de fatalité, «la fatalité c’est la mort. La prise en compte de soi est d’abord un problème personnel et c’est vrai que la société a également le devoir de les accompagner». Sans faire de promesses, il a assuré qu’il reviendra avec des propositions concrètes. Ceci, non sans en référer au chef de file de la Majorité, le président Ali Bongo. «Je vous demande pardon parce qu’il y a beaucoup de choses qui auraient dû être faites», a-t-il déclaré, assurant que «même les plus hautes autorités reconnaissent qu’il y a la paupérisation dans le pays».
«Le président de l’Udis est bien différent de beaucoup d’hommes politiques qu’on rencontre dans nos quartiers, surtout ceux qui viennent pendant les campagnes. A chaque fois, il rappelle qu’il ne veut pas prendre d’engagements parce que s’il ne réalise pas, on le prendra pour un menteur. C’est mieux que de venir mentir aux gens», a apprécié une habitante du PK7. «Le président de l’Udis a pris note des doléances et il a dit qu’il en référa au président de la Majorité et qu’il verra ce qui est possible à faire de son côté».
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