À l’invitation du Mouvement des jeunes modernisateurs, Alexandre Barro Chambrier s’est rendu le 15 octobre au quartier Ambowé dans le 1er arrondissement de Libreville. Le président du RPM a une nouvelle fois plaidé pour l’alternance et exhorté la population à renoncer à la fatalité dans laquelle elle semble s’inféoder depuis belle lurette.
A la faveur d’une invitation du Mouvement des jeunes modernisateurs, le 15 octobre à Ambowé dans le premier arrondissement de la commune de Libreville, le chef de file du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, s’est voulu cru. Procédant à une autopsie de la gestion et de la gouvernance du Gabon, par le système Bongo-PDG, il a invité ses hôtes à mettre un terme à cette «parodie», qui détruit le pays. Barro Chambrier a fustigé la paralysie du pays ; notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’emploi, mais aussi du chômage des jeunes et plus spécifiquement des débâcles consécutives de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
«Notre pays est à la croisée des chemins. Nous ne pouvons plus continuer ainsi. Soit, nous changeons de cap et nous créons les conditions du changement ou nous continuons dans le statu quo avec toutes les conséquences pour notre peuple. L’heure est grave, parce que nous n’avons jamais été aussi bas. Je vous propose de passer à autre chose. Nous allons mettre un terme à cette parodie. Ce pays nous appartient à tous, pas à un clan ou à une famille. Nous savons qu’ils n’ont pas été élus en 2016. Nous ne pouvons plus accepter qu’en 2023, qu’ils rééditent le même exploit», a-t-il lancé, assurant à nouveau avoir à «faire ce qui n’a jamais été fait» pour contrecarrer les manigances du système.
À cœur ouvert, et sans langue de bois, Alexandre Barro Chambrier a indiqué aux populations d’Ambowé et quartiers environnants son engagement à trouver des solutions aux difficiles conditions d’existence des populations. Pour le leader du RPM, il n’y a pas d’espoir d’un lendemain meilleur avec l’équipe actuelle. «Il leur reste 10 mois. Moi, je sais que leur fin est déjà arrivée, mais ils ne le savent pas. Ils peuvent changer qui ils veulent, ils peuvent mettre qui ils veulent, cela ne changera rien. Il est temps de prendre notre destin en main», a-t-il martelé, invitant la population du premier arrondissement de la commune de Libreville à se faire inscrire massivement sur les listes électorales. «Je vous conseille de rester mobilisés et de continuer à croire à l’opportunité de l’alternance au sommet de l’État. Nous sommes sur la bonne voie».
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