Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition), Alexandre Barro Chambrier, en tournée politique de séduction dans la province de la Nyanga, a rassuré les populations de cette partie sud-ouest du pays réputée frondeuse que l’élection présidentielle de 2023 ne sera pas « volée », comme celle de 2016 dont il estime que le vainqueur était Jean Ping et non Ali Bongo Ondimba, l’actuel Chef de l’Etat.
« Il vous appartient le pouvoir de désigner celui qui vous représentera en 2023. Même si je comprends votre inquiétude de voir l’élection à nouveau volée, je m’engage aux côtés de mes frères de l’opposition à tout faire pour que cela ne se reproduise plus. Il y a bien sûr une stratégie, mais qu’on ne divulguera pas en public », a rassuré M. Barro Chambrier.
Candidat pressenti à ce scrutin majeur à venir, l’opposant sillonne les différents coins et recoins de cette province moins bien lotis pour apporter le message d’espoir. Après les villages presque enclavés du département de Mongo, « ABC » pour les intimes, a poursuivi son périple Nynoîs par les localités de Nyali, Douvouli, Panza, Mabanda (Département de la Doutsila), Douano 1, Mandilu 2, Dikoutou, Ndenguilila, Makabana ( département de Mougoutsi) avant d’arriver à Tchibanga, la capitale provinciale.
Dans chaque bourgade, l’opposant au régime d’Ali Bongo a été accueilli avec ferveur. Les rencontres dites citoyennes organisées ont permis à l’homme politique d’appeler ses concitoyens à faire fi au découragement, l’heure du triomphe serait très proche.
« Le moment venu des consignes vous seront données pour définitivement mettre un terme au règne de ce pouvoir à l’agonie », a-t-il souligné avant de poursuivre son périple dans d’autres localités de la province de la Nyanga.
La tournée politique de l’opposant Alexandre Barro Chambrier et sa suite dans la Nyanga intervient deux semaines après celle de la province de la Ngounié à travers laquelle il a fustigé le « bilan calamiteux » des 13 ans de magistère d’Ali Bongo.
Camille Boussoughou