Le Gabon a célébré ce 20 juin la Journée mondiale des réfugiés. Occasion pour l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) d’organiser une session d’information à l’endroit des réfugiés. Une activité conforme à leurs besoins d’inclusion économique et leur autonomisation.
Evelyne Otsobogo, l’ambassadeur itinérant chargé du secrétariat de la CNR. © Gabonreview
La communauté internationale commémore chaque 20 juin la Journée internationale des réfugiés. A l’instar d’autres pays du monde, le Gabon a célébré cette journée avec à la clé, une session d’information à l’endroit des réfugiés. Organisée par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) au sein de Cyberschool, un incubateur dans l’entrepreneuriat et l’accompagnement d’entrepreneurs en matière de réalisation de projets, l’activité répondait selon les organisateurs aux besoins actuels des réfugiés pour leur inclusion économique et leur autonomisation.
Quelques réfugiés suivant la session et Willy Assoumou Ndong s’exprimant le 20 juin. © Gabonreview
«Les réfugiés sont des personnes qui lorsqu’elles arrivent, elles ont des besoins et c’est dans ce cadre que nous avons voulu échanger avec Cyberschool pour leur autonomisation», a déclaré Evelyne Otsobogo, l’ambassadeur itinérant chargé du secrétariat de la CNR. Concrètement, a expliqué le directeur général de Cyberschool, il a été question de présenter aux réfugiés un outil de business plan développé par la structure et utilisé par l’État via l’Office national de l’emploi (ONE). Lequel, permet de faire des projets en un temps record à travers la partie « résumé opérationnel » en plus de la partie « business plan financier » et une partie « évaluation ».
«Il y des réfugiés qui ont des projets, des idées à développer et nous Cyberschool avons des outils appropriés pour ça», a dit Eugène Willy Assoumou Ndong. Pour leur part, les réfugiés ayant suivi cette formation répondant à leur besoin de s’intégrer dans un cadre socioéconomique s’attendent à ce que ces acquis leur soient utiles. Au Gabon, a fait savoir Evelyne Otsobogo les réfugiés et demandeurs d’asile sont estimés à environ 350 personnes repartis dans toutes les provinces. «Un demandeur d’asile est cette personne qui part de son pays mais dont le dossier n’a pas encore été examiné, qui n’a pas encore le statut de réfugié. Le réfugié c’est celui qui a bénéficié de l’asile», a-t-elle expliqué.
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