Le Conseil des ministres du 1er septembre dirigé par le président Ali Bongo a entériné le projet de décret portant création, attributions et organisation de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Se présentant comme bras séculier de l’État à l’échelle nationale, cette direction devrait davantage œuvrer à la protection des consommateurs.
S’il existe déjà une direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), le gouvernement, lors du Conseil des ministres du 1er septembre, a validé le projet de décret présenté par le ministère de l’Économie et de la Relance, portant création, attributions et organisation de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Cette dernière entité met-elle fin aux activités de la première cité ? Aucune précision n’a été faite à ce sujet.
En attendant, la DGCCRF aura pour mission la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de concurrence, de consommation et de répression des fraudes à sur l’ensemble du territoire national. Cette nouvelle structure devra, entre autres, s’activer pour «la création de nouveaux services en rapport avec l’extension des missions et la nécessité d’une meilleure organisation, notamment dans les domaines de l’information, de la sensibilisation et de la protection du consommateur, des études et de la recherche scientifique».
Nul doute que la vie chère et la hausse vertigineuse des prix, de plus en plus décriées par les populations, ont convaincu le gouvernement pour la mise en place de ce nouvel organisme. La DGCC, chargée d’assurer et de garantir une concurrence saine et loyale dans le marché; de protéger les consommateurs dans leur vie quotidienne; de contrôler la qualité des biens et services, peinant visiblement à remplir ses missions et à apporter satisfaction aux populations qui voient drastiquement se réduire le contenu du panier de la ménagère.
La DGCCRF, tel qu’elle est constituée, comprend une direction générale ; les Services d’appui ; les Services centraux et les directions provinciales. Gageons qu’elle répondra aux attentes et qu’elle ne demeure pas une administration aphone. Elle sera le bras coercitif de l’État contre les fraudeurs dans les marchés.
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