Fort du soutien que lui apportent les élus de l’Union nationale (UN) de Moanda, Paul-Marie Gondjout qui, en son temps, promettait de promouvoir le rayonnement de ce parti de l’opposition après sa défaite à la présidence face à Paulette Missambo, en novembre 2021, a poursuivi le processus de dislocation le 28 juillet. Il s’est rendu au ministère de l’Intérieur où il espère acter officiellement et définitivement la naissance de l’Union nationale initiale (Uni).
Paul-Marie Gondjout, le président de l’Union nationale initiale déposant le dossier du parti au ministère de l’Intérieur, le 28 juillet 2022. © D.R.
Malgré la demande de clarification qui lui a été adressée, ainsi qu’à ses compagnons, par le Secrétaire exécutif de l’Union nationale (UN), l’ancien Secrétaire exécutif adjoint de cette formation politique, Paul-Marie Gondjout, veut légaliser le parti qu’il a récemment créer avec quelques dissidents. Les documents relatifs à la reconnaissance légale de l’Union nationale initiale (Uni), aile dissidente de l’UN, ont été déposés le 29 juillet au ministère de l’Intérieur.
Visiblement, l’ancien cadre de cette écurie majeure de l’opposition gabonaise ne compte pas s’arrêter en chemin. Le processus entamé le 22 juillet dernier poursuit son cours et devrait acter la scission de l’UN au moins en deux factions, rivales. En effet, déposant les dossiers de l’Uni au département de l’Intérieur, il demande la reconnaissance juridique de cette faction. Certains observateurs estiment que «la présidente de l’union nationale, Paulette Missambo et son équipe doivent actuellement manifester des signes de soulagement». «Eux qui ont su éviter avec une habilité déconcertante, les pièges et autres chausse-trappes que n’a cessé de dresser sur leur chemin, le candidat malheureux, Paul-Marie Gondjout, depuis sa défaite en novembre 2021, lors de l’élection du président de l’Union nationale», relève le journal en ligne, Pyramidmediasgabon.
Pour ce confrère, l’Union nationale a su pousser à la marge «le ver qui avait décidé de pourrir le parti, au moment où la nouvelle direction, une fois installée, a entamé un sérieux travail d’implantation du parti sur le terrain». Et de noter enfin qu’«avec l’Union nationale initiale, on saura le réel poids politique de Paul-Marie Gondjout».
Créant avec ses proches l’Uni, Paul-Marie Gondjout reproche au directoire de l’UN les «mauvais choix et des errements qui mettent en danger l’esprit et la cohésion de l’Union nationale». En attendant, il a été sommé de s’expliquer au plus tard le 30 juillet. Passé ce délai, leur exclusion devrait être constatée, conformément aux statuts de l’UN.
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