La polyclinique Dr Chambrier a une nouvelle unité de prise en charge : un centre de néphrologie et d’hémodialyse. La nouvelle unité qui fonctionnera avec des équipements de dernière génération débutera avec une capacité de 15 postes de dialyse. 11e service du genre au niveau national, le centre pratiquera les mêmes tarifs que ceux des hôpitaux publics.
Le Dr Aworet Chambrier s’exprimant lors de l’inauguration. © D.R.
«C’est animé par la meilleure prise en charge de nos patients qu’en ce jour notre établissement se dote d’une nouvelle unité de soins», a déclaré le 14 juillet, le Dr Marceline Aworet Chambrier épse Alawoe, la directrice générale de la polyclinique Dr Chambrier. Structure privée créée en 1967 par le Dr Eloi Rahandi Chambrier, premier pédiatre gabonais, elle dispose de nombreuses spécialités auxquelles s’ajoute désormais le service de néphrologie et d’hémodialyse.
Instantané de l’inauguration. © D.R.
«Il va permettre d’améliorer l’offre de soins en direction de nos patients atteints de maladies rénales. Les patients diabétiques ou hypertendus dans la région sanitaire et peut-être sur l’ensemble du territoire national», a déclaré le Dr Aworet Chambrier. Selon elle, la nouvelle unité fonctionnera avec des équipements de dernière génération et débutera avec une capacité de 15 postes de dialyse. Implantée en zone basse de la polyclinique, le bâtiment qui accueille l’unité met à disposition sur 3 niveaux plusieurs espaces dont 3 salles de dialyse regroupant 18 générateurs ; plusieurs salles de soin, salles d’observation et salles de repos et un service néphrologie. Cette unité, a déclaré le Dr Aworet Chambrier, «offrira à nos malades des conditions de soin identiques à ce qui se fait sous d’autres cieux et une réduction des délais d’attente en vue de l’initiation d’un traitement».
Une œuvre sociale
Vue des équipements du centre. © D.R.
Elle y voit un outil de proximité pour améliorer le confort des malades tout en garantissant une sécurité, une qualité des soins maximale avec un suivi minutieux dans un contexte gabonais où, un peu plus de 600 personnes sont atteintes de maladies rénales chroniques. «Les insuffisants rénaux sont obligés d’être dialysés», a-t-elle dit. «Ce service de néphrologie et d’hémodialyse qui est le 11e au niveau national pourra avec ses 15 postes de dialyse assurer 90 traitements par semaines», a-t-elle indiqué précisant que 30 patients pourront bénéficier de cette nouvelle infrastructure le lundi, le mercredi et le vendredi et alternativement.
«Nous espérons atteindre 24h de travail», a-t-elle déclaré. «C’est-à-dire au lieu de 2 séances par jour, arriver à 3 séances par jour dans le futur», a-t-elle expliqué. Le service est ouvert à tout venant avec un alignement tarifaire au secteur public et conventionné par le Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). «Les prix sont les mêmes qu’à l’hôpital public. C’est vraiment notre participation du point de vue social» a-t-elle conclu, insistant sur le fait que l’insuffisance rénale est une maladie qui ébranle de nombreuses familles au Gabon, et dont l’unique moyen de survie est la dialyse.
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