Le ministre des Transport a décliné les priorités de son département, le 1er août à Libreville, à la faveur des conférences budgétaires. Il s’agit notamment de la sécurisation et la digitalisation des documents de transport, ainsi que la limitation des accidents de circulation.
Brice Constant Paillat et son collègue du Budget, Edith Ekiri Mounombi épse Oyouomi, le 1er août 2023 à Libreville. © Gabonreview
2023 sera l’année de l’achèvement de plusieurs chantiers initiés par le ministère des Transports l’année d’avant. Cette ambition a été déclinée par le ministre de tutelle à la faveur des conférences budgétaires, le 1 août à Libreville. «Nous avons indiqué à notre collègue du Budget nos projets prioritaire. Et nous avons mis l’accent sur l’achèvement de ceux qui ont démarré en 2022, pour ne pas avoir d’éléphants blancs», a affirmé Brice Constant Paillat.
Au titre desdites priorités, la sécurisation et la digitalisation des documents de transport. «C’est élément important aujourd’hui parce que la manipulation des données physiques engendre trop de porosité. Ce qui une implique une diminution des recettes publiques», a expliqué le ministre du Budget. La nécessité de doter les autorités de contrôle, notamment l’Agence de régulation des transports ferroviaires (Artef), de moyens lui permettant de surveiller le trafic sur la voie ferrée, figure également parmi les priorités du département des Transports.
«Nous avons indiqué qu’il nous fallait plus de moyens, notamment les équipements roulants, pour la direction générale de la sécurité routière afin que celle-ci puisse, au-delà de la sensibilisation, accroitre les contrôles et arriver à inverser la courbe des accidents de circulation que nous enregistrons ces temps-ci», a affirmé Brice Constant Paillat. En 2023, le ministère des Transports ne manquera pas de mettre l’accent sur les équipements de sécurité et sureté des aéroports.
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