Après le mouvement d’humeur du 12 juillet dernier, les ex-agents de Gabon Poste, las d’attendre la liquidation définitive de leur plan social, ont une nouvelle fois manifesté, le 12 septembre à Libreville. De blanc vêtu, ils ont fait un sit-in devant l’immeuble abritant le siège de l’Agence de vérification.
Les anciens agents de Gabon Poste manifestant devant l’Agence de vérification, le 12 septembre 2022, à Libreville. © D.R.
Totalisant pour les uns 36 ans et pour les autres 40 années de services, les anciens de Gabon Poste tentent de mettre la pression sur le gouvernement en vue de la liquidation de leur droit. Le 12 septembre, ne comprenant pas comment l’État peine à solder ce passif, ils ont de nouveau fait entendre leur voix.
Regroupés en collectif, les anciens Postiers ont organisé cette énième sortie pour rappeler que cela fait 16 ans que l’entreprise a été liquidée et 16 ans que leur plan social reste impayé avec à la clé, une soixantaine de morts. Environ une centaine de personnes, toutes vêtues de blancs, s’est déplacée pour ce mouvement. «Gabon Telecom a eu son plan liquidé correctement. Nous, nous n’avons eu que des pipis de chat. On nous a payé les droits légaux. On ne nous a pas payé le plan social», a fait savoir le porte-parole du collectif, Jacques Ikapi Bivigou.
La manifestation avait donc pour objectif de mettre la pression sur les autorités gouvernementales afin de les amener à agir, mais aussi à rappeler leurs obligations vis-à-vis du peuple. Les anciens postiers continuent de déplorer «des morts parmi eux, des enfants déscolarisés, des familles disloquées, les drames en tout genre».
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