Après la signature en 2016 des premières conventions entre les deux pays, la matérialisation du projet relatif à la construction du nouvel hôpital de la coopération entre le Gabon et la Chine ne s’est pas faite. Six ans après, au ministère de la Santé, on s’impatiente, d’autant que la structure actuelle est vieille de 47 ans.
Inauguré en 1975, soit un an après l’établissement des relations diplomatiques entre le Gabon et la Chine, l’hôpital de la coopération sino-gabonaise de Libreville sis à Belle-Vue 2, dans le 3e arrondissement, se fait vieux. À 47 ans, les autorités gabonaises aimeraient bien voir la structure rénovée et même être remplacée. Le sujet a brièvement été abordé mercredi 14 septembre au cours de l’audience accordée à Li Jinjin par Dr Guy Patrick Obiang Ndong et sa ministre déléguée Justine Libimbi.
Si le ministre de la Santé et son hôte, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Gabon, se sont réjouis des liens de coopération entre leurs deux pays, particulièrement dans le domaine de la santé, ils ont en effet «évoqué le projet de construction du nouvel hôpital de coopération de Libreville dont les premières conventions ont été signées en 2016», rapporte sur Twitter le ministère de la Santé et des Affaires sociales. Au cours de ces échanges, Dr Obiang Ndong n’a pas manqué de rappeler au diplomate chinois la volonté du gouvernement gabonais de voir le démarrage des travaux de ce projet.
Pour autant, l’hôpital sino-gabonais actuel continue d’offrir ses services aux populations des 6 arrondissements de la capitale et des communes environnantes. La structure dispose de plusieurs spécialités sur place, contrairement à de nombreux hôpitaux publics. Et tous les deux ans et demi, la Chine y dépêche une dizaine de médecins spécialistes appelés coopérants.
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