Selon les services de la direction des Affaires sociales et de la Protection de l’enfance, seulement 13% des mineurs en conflit avec la loi au Gabon sont issus d’une famille composée d’un père et d’une mère.
Au Gabon, 97% des jeunes prisonniers seraient issus de familles monoparentales. © D.R.
Au Gabon, les familles monoparentales seraient plus nombreuses qu’il n’y paraît, et les conséquences se feraient de plus en plus visibles dans la société. Les mineurs en conflit avec la loi seraient en majorité issus de ces familles, à en croire Linda Bongo Ondimba.
Dans un post sur sa page Facebook, mardi 11 octobre, la directrice des Affaires sociales, de la Protection de l’enfance et de l’Assistance judiciaire a informé que «13% seulement (des jeunes incarcérés) sont issus de famille où il y a papa et maman». Les chiffres de cette administration rattachée au ministère de la Justice révèlent donc que 97% des jeunes prisonniers sont privés soit de leur père, soit de leur mère.
Selon certaines organisations de la société civile nationale, au Gabon, c’est le second cas qui est le plus répandu. Les délits dont ces mineurs sont accusés seraient le plus souvent dus à de la «mauvaise compagnie», donc à l’influence subie par ces jeunes.
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