Le premier des deux ponts de Kango (Estuaire) sur la Route nationale 1 présente depuis quelque temps une fissure sur toute sa largeur qui ne manque pas d’inquiéter les usagers. Les autorités assurent pourtant qu’il n’y a aucun danger d’effondrement de cette infrastructure qui a récemment fait l’objet d’une visite d’inspection de la part d’experts.
La fissure sur le premier pont de Kango. © L’union/Sonapresse
Les deux ponts de Kango continuent de faire parler d’eux. Et si de nombreux usagers s’inquiètent de l’apparition, il y a quelque temps, d’une fissure sur toute la largeur du premier pont, contactées par nos confrères du quotidien l’Union, les autorités se veulent rassurantes et affirment qu’il n’existe aucun risque d’effondrement comme le craignent certains automobilistes empruntant la Route nationale 1 (RN1) pour se rendre à Libreville ou à l’intérieur du pays.
«Il ne s’agit pas d’une fissuration préjudiciable à la stabilité de l’ouvrage. Il s’agit plutôt d’une réservation de joint de dilatation. Celle-ci doit être rétablie pour recevoir les éléments de joint», explique la Direction générale des infrastructures et du transport (DGIT).
L’administration placée sous la tutelle du ministère des Travaux publics précise d’ailleurs qu’un joint de dilatation, encore appelé joint de chaussée, ne joue finalement qu’un rôle mineur : celui d’assurer la continuité de la circulation sur une surface plane. La DGIT soutient donc qu’«à aucun moment l’absence d’un joint de dilatation ne peut menacer la portance d’un pont pour parler de rupture».
Mieux, se voulant plus rassurantes, les autorités rappellent que ce pont comme le second a récemment fait l’objet d’une mission d’auscultation dont les conclusions montrent que «ce pont n’a aucun problème de portance [et donc qu’il] peut encore assurer la sécurité des usagers sur plusieurs années».
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