Epidémie des poux de tête à Libreville

Ça se passe quasiment en silence ! une épidémie de poux de tête harcèle les enfants dans la capitale gabonaise, selon plusieurs témoignages recueillis par Gabonactu.com

« J’ai rasé la tête de ma fille. Elle avait trop de poux depuis 4 mois. J’ai tout fait mais rien les poux ne mourraient pas », raconte une dame cadre dans une administration publique à ses collègues de service.

Enchainement de témoignages suite à ces propos. « Chez moi, tous les enfants ont les poux. Même les garçons », renchéri une autre.

« C’est ma fille qui était en week-end chez mes parents à Akébé qui a amené les poux à la maison », raconte une voisine.

Le phénomène est omniprésent dans quasiment tous les quartiers de Libreville. Il serait favorisé par le chassé-croisé des vacanciers. Difficile, de savoir qui a contaminé les poux à l’autre. Les petites filles sont les plus touchées.

L’huile de freins est le traitement le plus utilisé dans les familles économiquement faibles. Beaucoup de famille mélangent l’huile de frein au « convre », un senteur très bas prix vendu par les commerçants ambulants.

« C’est très efficace », assure une jeune maman croisée au PK8. Les pharmacies proposent aussi des lotions contre les poux.

Les poux de tête sont de minuscules insectes qui se nourrissent de sang humain, tout comme les moustiques. Ils vivent à la surface de la peau, accrochés aux poils ou aux cheveux grâce à leurs pinces et ils se reproduisent très rapidement. Une infestation par les poux n’est pas un signe de malpropreté.

Marie Dorothée

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