L’enseignement supérieur privé, les enjeux de la création des Cités des métiers et des compétences et la lutte contre le phénomène du terrorisme sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Économiste+, qui aborde l’enseignement supérieur privé, écrit qu’à l’instar d’autres pans de l’économie, les écoles et universités privées ont bénéficié des vertus de la concurrence, qui les « a contraintes de tirer leurs standards vers le haut ».
La reconnaissance de l’Etat, leur permettant de délivrer des diplômes équivalents, et surtout les obligeant à respecter des normes strictes de qualité, les a aussi poussées à se surpasser, relève le journal.
Mais, on ne peut pas encore parler aujourd’hui d’“un match public privé au niveau du supérieur”, car, “dans l’absolu, le privé continue d’occuper à peine 5% des effectifs du secteur”, fait-il savoir.
La bataille n’est, toutefois, pas définitivement remportée, puisqu’avec leur autonomie financière, leur flexibilité, leur ancrage à l’international, leurs doubles diplômes, leurs accréditations internationales, les établissements privés peuvent aller encore plus loin, ajoute-t-il.
+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de la création des Cités des métiers et des compétences, écrit que ces premiers sites de la nouvelle génération de l’OFPPT accueilleront leurs promotions dans quelques jours.
Ces nouveaux temples de la formation professionnelle, dont la réalisation a été lancée il y a quelques années déjà sous l’impulsion personnelle du Souverain, sont censés être plus que de simples centres ou instituts à vocation de former de jeunes compétences dans divers domaines.
Elles ont pour vocation, en plus des compétences purement techniques, d’être aussi des complexes du savoir et de l’innovation continue, car elles sont appelées à former aujourd’hui les compétences pour le Maroc du futur, relève le quotidien.
Sur un autre registre, +L’Opinion+ estime que le terrorisme, qui s’est entre-temps largement mondialisé, “semble plus que jamais toquer à notre porte”, puisque son épicentre géographique s’est dangereusement rapproché de nos terres pour se situer désormais dans notre voisinage immédiat, en Afrique et précisément au Sahel.
Ce qui appelle une politique et des actions volontaristes et anticipatrices en vue de garantir la sécurité du Royaume, à l’image de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, tenue en mai dernier au Maroc, ou encore la 1ère Réunion ministérielle des États Africains Atlantiques, tenue en juin à Rabat, qui sont venues consacrer la position du Royaume comme acteur majeur dans la lutte contre le terrorisme, estime l’éditorialiste.
Sur ce registre, et loin de toutes velléités de leadership régional, comme se plaisent à le proférer les adversaires de notre pays, la démarche du Maroc répond à un seul objectif, celui de “la prévention des effets d’un conflit qui frappe à nos portes”, explique-t-il.
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