Selon le procureur de la République, André Patrick Roponat, le médecin légiste et la police technique et scientifique ont établi que la jeune femme retrouvée morte à son domicile à Alenakiri (Owendo) a reçu 88 coups de couteau sur plusieurs parties du corps, y compris au visage. Ses deux enfants quant à eux sont morts d’étouffement et n’ont subi aucun prélèvement d’organes.
La maison de l’horreur. © Gabonreview/Capture d’écran
Le principal suspect du drame d’Alenakiri est actuellement aux mains des autorités judiciaires. Si des sources croient savoir qu’il s’agit du concubin de Rosemonde Béliore dite « Poupette », le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville n’a pas confirmé cette information. Face à la presse la semaine dernière, André Patrick Roponat a plutôt précisé que la jeune femme de 21 ans a succombé à la suite des 88 coups de couteau qu’elle a reçus sur plusieurs parties du corps, notamment au visage et à l’abdomen, rapporte le quotidien l’Union ce lundi 27 juin.
«Ces constatations, a indiqué le procureur, ont été faites en présence des magistrats du parquet de la République, des officiers de police judiciaire, du médecin légiste et de la police technique et scientifique.»
Contrairement aux rumeurs véhiculées ces derniers jours sur les réseaux sociaux, au palais de justice de Libreville, on assure qu’aucun prélèvement d’organes n’a été effectué sur les trois victimes. Les deux enfants âgés de 5 mois et 4 ans sont morts des suites d’étouffement.
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