Reçu ce mardi par le président de la République après plusieurs années d’exil en France, l’ancien ministre délégué aux Finances présenté jusqu’ici comme un militant du parti d’opposition Union nationale (UN) dit avoir répondu à la main tendue d’Ali Bongo dans l’intérêt supérieur de la Nation qui, selon lui, impose que l’on mette de côté les sentiments personnels.
Charles M’ba, le 28 juin 2022, à Libreville. © Capture d’écran/Gabon 1ère
Au sujet de son retour au Gabon après plusieurs années en exil en France où il a créé la plateforme « Pour le Gabon« , Charles M’ba explique que c’est au nom de l’intérêt général qu’il a accepté l’invitation d’Ali Bongo qui l’a reçu en audience ce 28 juin 2022, à Libreville.
«J’ai compris que ce qui importait au chef de l’État, c’est le développement de notre pays. Or, le développement, c’est l’amélioration des conditions matérielles et morales des populations, et c’est un projet qui m’intéresse, qui me concerne et auquel je suis toujours disponible pour participer», s’est-il exprimé chez nos confrères de la presse présidentielle au sortir de son entretien avec le président de la République.
L’ancien ministre délégué aux Finances sous Omar Bongo estime d’ailleurs que «c’est une bonne chose». Aussi, n’a-t-il pas manqué de rappeler à ses détracteurs, qui prennent pour une trahison son rapprochement du palais, que «lorsque les sentiments personnels se mêlent de la gestion de l’intérêt général, la catastrophe n’est pas loin». «Nous devons faire attention à tenir à l’écart nos sentiments personnels lorsqu’il s’agit du service de l’intérêt général et des populations», conseille-t-il.
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