Publié le 12.07.2022 à 12h38 par Paul Reinhard Wandji
Il s’agit d’une usine-école que l’Agence française pour la formation professionnelle veut implémenter au Cameroun afin de créer l’environnement d’un atelier de production et tous les problèmes inhérents à ce secteur. C’est auprès du ministre en charge de l’agriculture, Gabriel Mbairobe que le projet a été présenté. C’est Alex Lenoir, chargé de l’ingénierie à l’Agence française pour la formation professionnelle qui a pris les devants le 6 juillet dernier. Ce dernier explique qu’il s’agit d’une usine-école qui vise à faciliter l’insertion des populations vulnérables.
L’usine-école permettra ainsi l’imprégnation des acquis pédagogiques et pourra également favoriser la pratique dans des champs d’expérimentation réelle. Les apprentissages au sein de cette structure vont ainsi permettre aux jeunes d’intégrer le processus tout en acquérant les gestes professionnels.
Le projet va s’articuler autour de l’apprentissage et de la valorisation des métiers professionnels. Pour le ministre de l’Agriculture, c’est une opportunité pour permettre aux agriculteurs de maîtriser les chaînes de valeur de spéculations dans les bassins de production du Moungo qui serviront de centre pilote à ce projet. Il précise que cette formation qu’apporte l’Agence française pour la formation professionnelle pourra apporter un plus dans le développement agricole au Cameroun.
Le projet de l’usine-école apparaît dans un contexte où le Cameroun veut assurer une sécurité alimentaire optimale face à une demande de plus en plus croissante pour sa population comme l’a indiqué le ministre de l’Agriculture. A côté de cela, il y a le besoin a laissé entendre le ministre de la recherche semencière sur la production du maïs. Le Cameroun voulant passer de 30 tonnes à 40 tonnes