Son âge, 21 ans, est loin d’être un frein pour elle. C’est plutôt un ressort qu’elle utilise pour oser et s’affirmer comme une féministe qui utilise sa plume pour encourager et défendre l’émancipation de la femme tout en donnant sa conception assez différente de la chose.
Audacieuse et courageuse. C’est en ces deux mots que Miriam Tchocothé aime se décrire. Et elle l’illustre à suffisance dans ses écrits. A seulement 21 ans, la camerounaise qui tire ses origines de Bana dans l’Ouest Cameroun vient de commettre un ouvrage intitulé, ‘Prélude à la clairvoyance’. Un bouquin où elle met en avant son engagement pour l’émancipation de la femme. Elle considère et c’est ce qu’elle transmet dans son livre, que le développement personnel de la femme commence dès le bas âge au sein de la famille, avant de se poursuivre durant ses années d’école primaire, puis au secondaire et autres. Des idées qu’elle met en avant par le canal de l’écriture qui est une passion qu’elle caresse depuis l’enfance.
En effet, l’écriture et Miriam, c’est une histoire d’amour. L’écrivaine de 21 ans, née un 18 mai 2001, raconte que toute petite, son père avait pour habitude de la mettre en compétition avec ses sœurs pour rédiger des résumés de livres avec une cagnotte pour la gagnante. C’est ainsi qu’elle s’est familiarisée tant avec la lecture qu’avec l’écriture. L’écriture qui est devenue le principal moyen par lequel, elle médite, se raconte et partage. Son inspiration, elle la puise dans ses expériences et ses découvertes dans divers domaines. Mais également ses modèles, à l’instar de son père, Calixthe Beyala, Jean Claude Awono, Evelyne Mpoudi Ngollé, Robert Greene ou encore Djaili Amadou Amal. Ce qui lui donne une personnalité atypique dont elle est fière.
Multitouches, Miriam apparaît pour certains comme un mystère. Ceci, par ce qu’on arrive pas à la situer tant elle est polyvalente. Miriam Tchocothé après un parcours secondaire en série scientifique, aurait pu percer dans ce sens dans le domaine de l’informatique qui la passionne. Mais non. Le cinéma, le théâtre, la littérature ou encore l’art l’ont conquis. Et aujourd’hui, elle séduit par ses écrits, ses anecdotes et son audace. Son leitmotiv est d’apporter cette thérapie ou encore ces astuces qui vont permettre à ses pairs de savoir se relever, pouvoir s’affirmer, lutter et prendre position pour des causes. De quoi éveiller la curiosité de plusieurs hautes personnalités à l’instar de Serge Pouth ou encore Charles Ndongo qui a tenu à la rencontrer pour témoigner de son émerveillement à son endroit.
Elle pourra encore étonner dans l’avenir avec la sortie d’un roman qui touchera la question de la femme en illustrant en long et large sa conception de d’indépendance de la femme et le débats sur les relations amoureuses entre personnes de différentes couches sociales,« se mettre en couple ne devrait pas porter sur le statut social. Mais, on doit se mettre en couple avec quelqu’un qui nous apporte ce qu’on n’a pas. Ce n’est pas qu’une affaire de portefeuille. Chacun a quelque chose à apporter. Si tu n’as rien dans les poches, il faudrait que tu aies au moins quelque chose dans la tête. Il y a toujours quelque chose que tu peux apporter à autrui » explique Miriam Tchocothé.
Par son sourire qui rime à l’éclat de ses textes, Miriam utilise sa plume pour amener la femme à se prendre en main, leur destin avec. Elle milite pour l’indépendance de la femme, qui toutefois doit obier à un cadre. Cela n’exclut donc pas par exemple la soumission si on est dans le contexte du mariage. Une thématique qu’elle développe dans ouvrage récemment paru ‘Prélude à la Clairvoyance’. L’ouvrage qui traite du développement personnel en l’occurrence chez la jeune fille depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte est prévu pour être dédicacé en octobre.
L’auteure de Prélude à la clairvoyance, Miriam Tchocothé est encore un cœur à prendre. Mais cela reste fort à faire tant il faudra la convaincre de l’utilité et de l’importance d’être en couple, renseigne t-elle.
Cet article Cameroun : Miriam Tchocothé, auteure et féministe engagée est apparu en premier sur Journal du Cameroun.