Publié le 01.07.2022 à 10h33 par Esther Fossi
Une délégation de l’association panafricaine des producteurs de banane et exportateurs de fruits (Afruibana) séjourne au Cameroun sous la conduite du président et secrétaire Exécutif Assobacam. L’objet de l’initiative porte sur l’amélioration des conditions de travail, de la prospérité de la banane africaine et l’application des salaires décents aux travailleurs du secteur.
La question de salaire décent revient avec les menaces de mise en œuvre à partir du 1e juillet 2022.George Kporye Vice-président Afruibana et Vice-président de BPA (Ghana) dénonce « les pressions considérables sont faites sur nous. Nous ne sommes pas capables de payer ce que nous imposent certaines Organisations, nous ne sommes pas contre. La pression se fait seulement sur les producteurs, ce qui pourrait éliminer le petit producteur, nous avons besoin des efforts concertés, il n’est pas normal cette pression qui pourra sortir les producteurs africains du marché ».
Ceux-ci ont donc entamé cette tournée africaine qui a permis aux acteurs africains de la filière, de rencontrer les autorités camerounaises afin de solliciter le soutien de l’Etat. « On verra qu’est ce qui peut être fait, le ministre du Commerce a toujours répondu à votre sollicitation » a souligné Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre Camerounais du Commerce.
Selon Jean-Marie Kakou Gervais, vice-président Afribana et président Obamci (Côte-d’Ivoire) « la masse salariale risque d’impacter sur les investissements. Nous souhaitons que les Gouvernements dénoncent le fait que certaines chapelles fassent d’injonctions sans tenir compte des conséquences sociales. On est inquiet, c’est pourquoi on est venu vous voir ».
Luc Magloire Mbarga Atangana propose qu’il faudrait examiner au point de vue juridique, dialoguer avec les instances.