« Kribi or not Kribi ? » La question ne se pose plus au Cameroun depuis une bonne quinzaine d’années devant l’ambition affichée par les autorités de construire le plus grand complexe industrialo–portuaire de la sous-région. Pierre angulaire de ce projet à plusieurs milliards de dollars, son port en eau profonde, destiné à pallier les insuffisances nautiques d’un port d’estuaire comme Douala. Ses 16 mètres de tirant d’eau « justifient à eux seuls sa réalisation », estime Patrice Melom, le directeur général de l’Autorité du Port autonome de Kribi (PAK).
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Présent sur ce dossier depuis son origine, en 2005, il tient à rappeler que seulement « un dixième des installations portuaires prévues initialement est aujourd’hui sorti de terre ». Avec un impact déjà certain sur toute l’économie de l’Afrique centrale. Quatre ans après le démarrage de ses activités commerciales, en mars 2018, le PAK a