Publié le 13.07.2022 à 15h49 par Esther Fossi
La cérémonie de présentation officielle de ce certificat a eu lieu hier 12 juillet 2022. Cette certification permet à l’aéroport de bénéficier de la confiance de toutes les compagnies aériennes du monde. Sachant que la certification approuve la conformité d’un aéroport sur les dispositions légales et réglementaires, l’exploitation technique, la norme des infrastructures, des équipements et services d’aérodrome.
« Un certificat de classe A qui vous est délivré veut tout simplement dire que toutes les mesures de sûreté et de sécurité sont remplies dans votre aéroport. Un aéroport international de classe A veut dire tout simplement que, toutes les compagnies qui étaient réfractaires à la desserte Cameroun, sont désormais rassurées. Toutes les conditions sont réunies pour qu’elles arrivent en grand nombre. Ce sont des opportunités qui se présentent pour ces opérateurs économiques, ces transporteurs et toutes ces compagnies », s’est réjoui le membre du gouvernement. Après Nsimalen, a-t-il indiqué, l’objectif est de certifier les autres aéroports internationaux (Douala, Garoua et Maroua).
D’après Thomas Owona Assoumou, le directeur général d’Aéroports du Cameroun (ADC), l’entreprise publique en charge de l’exploitation des aéroports dans le pays, le certificat d’aérodrome de classe A délivré à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen a une validité de deux ans.
Mais il peut être suspendu ou retiré à tout moment si la société ADC ne se conforme pas aux dispositions légales et réglementaires pour l’exploitation technique de cet aéroport. Afin de conserver cette certification, il est prévu la mise en œuvre d’un plan de surveillance continue de la conformité aux spécifications et des audits de surveillance.
Le processus de certification a débuté en 2016 à Accra au Ghana alors que les pays de la zone Afrique de l’Ouest et du Centre étaient en conclave dans le cadre de l’Organisation de l’aviation civile internationale qui coiffe tout le secteur de l’aéronautique. L’aboutissement de ce travail de longue haleine a mobilisé un important groupe de travail constitué de l’ASECNA, ADC et bien d’autres experts ce qui a coûté des moyens colossaux en argent et en temps.