Publié le 20.09.2022 à 11h49 par Esther FOSSI
Olivier Mekulu Mvondon DG de la Cnps a donné l’information le 19 septembre 2022 sur la CRTV Radio. La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) a annoncé qu’elle entend procéder à un recouvrement forcé des cotisations sociales des employés domestiques auprès de leurs employeurs.
Pour y apporter plus d’éclaircissements, lors d’une interview accordée à la Crtv radio le 19 septembre, Mekulu Mvondo a révélé le montant de la prime minimale de cotisation sociale que devra reverser chaque employeur à la CNPS tous les mois au titre des cotisations sociales de leurs employés de maison.
Ce montant minimum est de 7000 FCFA. « Vous conviendrez que ce n’est pas l’amer à boire », relativise le DG de la CNPS. « C’est moins de 10 000 FCFA par mois pour ceux qui gagnent entre 80 000, 90 000 ou 100 000 FCFA », a-t-il déclaré.
« Ce n’est pas de l’argent jeté par les fenêtres. Nous avons une stratégie de recouvrement que je ne vais pas dévoiler ici. Mais nous allons nous assurer à partir du mois d’octobre qu’au moins les responsables, quelqu’un qui occupe une position élevée dans l’administration publique ou dans une entreprise, qui a un salaire parfois qui se chiffre à plusieurs centaines de milliers de francs, voire des millions, peut quand même payer 10 000 FCFA de cotisations sociales pour son personnel », étaye Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo, qui révèle par ailleurs que depuis l’annonce de ce recouvrement forcé le 9 septembre dernier, 780 employeurs ont déjà déclaré leurs employés domestiques.
Ce montant forfaitaire, qui selon le DG de la CNPS « n’est pas la mer à boire », devrait permettre d’assurer la couverture sociale des employés de maison, qui ne sont pas immatriculés pour la plupart et restent donc inconnus du fonds public de pension. Afin d’inverser cette tendance, la CNPS annonce d’ailleurs, après le mois de septembre courant, des contrôles et des redressements.
Selon l’organisme, l’immatriculation et le paiement des cotisations sociales est une obligation légale, sociale et morale à l’égard de ces modestes employés. Elle vise à sauvegarder leurs droits, notamment pour le bénéfice des prestations sociales servies par la CNPS (allocations familiales, prise en charge des maladies professionnelles et accidents du travail, pensions de retraite…).