Publié le 01.07.2022 à 15h53 par Emile Zola Ndé Tchoussi
Le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) Blaise Djounang annonce la rupture du contrat qui les lie à l’équipementier français après la Can féminine, Maroc 2022. Dans un communiqué de Blaise Djounang, signé le 26 juin, qui a fuité, l’on peut lire : «La Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot) informe l’opinion nationale et internationale qu’elle a décidé de mettre un terme à la collaboration avec l’équipementier Le Cop Sportif, habilleur des sélections nationales de football du Cameroun.
Cette décision prendra effet après la CAN féminine TotalEnergies Maroc 2022 à laquelle l’équipe du Cameroun prend part. La Fédération Camerounaise de Football remercie Le Cop Sportif pour son accompagnement durant les deux années et demie de partenariat entre les deux entités.
Le Président de la Fecafoot entend explorer dans les brefs délais les pistes d’une nouvelle collaboration avec un équipementier respectueux de ses engagements et fier d’associer son image au label des équipes nationales de football du Cameroun ».
A titre de rappel, le contrat en question avait été paraphé le 10 janvier 2020, côté Fecafoot par son ex-président Seidou Mbombo Njoya, et côté Le coq sportif par Patrick Ouyi, directeur marketing de la marque française. Selon les révélations faites en conférence de presse ce jour-là, ce contrat a une d’une durée de 4 ans. Il devrait donc s’achever en 2024.
Ce contrat signé dans la plus grande opacité est une curiosité mondiale en matière de marketing sportif. Selon nos investigations, dans cette opération, c’est la Fécafoot qui reversait plutôt de l’argent à son partenaire Le Coq Sportif. L’on comprend mieux donc pourquoi la Fecafoot a été souvent contraint, pour les catégories jeunes, d’acheter les maillots estampiller Le Coq sportif sur le marché parisien …Une méthode de gestion qui sonne très mal aux oreilles de Samuel Eto’o, un des ambassadeurs de la firme Puma.
