Publié le 31.08.2022 à 11h02 par Esther Fossi
Les experts camerounais et congolais évaluent la question depuis le 30 août 20222 à Yaoundé. L’héritage frontalier de près de 500 km entre le Cameroun et le Congo réuni les deux parties à Yaoundé. C’était au cours de la 1ère réunion du sous-comité technique présidée ce 30 août par le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Dans le cadre de la première session de la sous-commission technique chargée de la démarcation et de la réaffirmation de la frontière Cameroun-Congo. Les travaux ouverts à Yaoundé par le ministre de l’Administration territoriale (Minat) examinent les bornes le long de cette frontière. Vieilles de plus de 100 ans, ces bornes posées par les colons ont pour certaines été détruites ou ennoyées.
Pour Jacques Essissongo, directeur général de l’Administration territoriale, par ailleurs Secrétaire permanent des Commissions nationales des frontières du Congo, « cette première réunion va baliser le chemin des travaux de terrain aux fins de démarcation et de réaffirmation effective de notre frontière commune longue de 460 km. Ligne décrite par un texte historique, à savoir la Convention entre le Congo français et le Cameroun, signée à Berlin le 18 avril 1908 ».
Dans le même sens, le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a souligné que « des travaux de terrain seront effectués pour rétablir les frontières depuis longtemps délimitées par les maîtres coloniaux qui deviennent jusqu’à présent invisibles ».
Par cette démarcation de leur frontière commune, le Cameroun et le Congo réaffirment leur volonté à combattre la criminalité transfrontalière sous toutes ses formes. Ils entendent également renforcer leurs relations de bon voisinage.