Des personnes font la queue pour du carburant dans une station-service à Yaoundé, le 19 juillet 2022. Depuis près de deux semaines, l’essence et le diesel font défaut dans les principales villes du Cameroun. © DANIEL BELOUMOU OLOMO/AFP
Inquiétant. Depuis une dizaine de jours, les difficultés à s’approvisionner en carburant imposent un coup d’arrêt, non seulement aux automobilistes mais à l’économie dans son ensemble. Alors que le trafic de Touristique Voyages et United Express, entreprises de transport interurbain, a été perturbé, l’usine Cicam de Garoua (textile) est à l’arrêt depuis le 12 juillet, faute de fioul.
Opérant sur plusieurs chantiers au Cameroun, Arab Contractors a été contraint à mettre en congé technique, « indépendamment de sa volonté », l’ensemble de son personnel camerounais « le temps que durera cette crise ». « La situation touche toute la profession », explique à Jeune Afrique un spécialiste de la commercialisation des produits pétroliers au Cameroun, préférant laisser la parole sur la question au ministère de l’Eau et de l’Énergie.
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