Cette réclamation adressée aux autorités du pays vise à mettre fin aux menaces de mort, enlèvements et intimidation dont sont victimes des défenseurs des droits de l’homme au Cameroun.
A en croire Amnesty international, la situation est préoccupante. Les militants, défenseurs des droits humains au Cameroun subissent des menaces de morts, sont victimes des enlèvements et autres pressions. Mais « l’inaction apparente des autorités camerounaise, sur fond de signalement d’enlèvements, d’actes d’intimidation et de menaces de mort répétées est profondément inquiétante », déclare l’organisation internationale.
Cette déclaration survient après qu’Amnesty a été saisie par plusieurs défenseurs des droits de l’homme menacés de mort ou sous l’emprise d’intimidation. C’est le cas de Akem Kelvin Nkwaim, spécialiste des droits humains au Centre des droits de l’homme et de la démocratie en Afrique, qui a été menacé de mort à plusieurs reprises par les séparatistes anglophones.
Ces derniers ont aussi proféré des menaces à Me Felix Agbor Nkongho, spécialisé dans la défense des droits humains. A plusieurs reprises, l’avocat a reçu des menaces par téléphones et sur les réseaux sociaux après sa participation à une conférence organisée à Toronto du 29 octobre au 1er novembre 2021.
D’autres militants des droits humains tels N’Zui Manto, Tarnteh Amadu Ngangpanweh ont été la cible des menaces diverses venant des séparatistes anglophones.
Face à l’ampleur de la situation, Amesty international demande aux autorités camerounaises de veiller à ce que les défenseurs des droits de l’homme « puissent continuer à effectuer leur travail dans un environnement sûr et favorable ». L’organisation requiert ainsi que « les autorités doivent diligenter de toute urgence une enquête approfondie, indépendante et efficace sur ces menaces et d’autres abus commis contre les défenseurs des droits humains », peut-on lire sur le site amnesty.org.
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