Le ministre de l’Agriculture s’est produit aux conférences budgétaires, le 27 juillet à Libreville, où il a décliné ses prétentions pour 2023. Celles-ci accorderont une place de choix au développement des Zones agricoles à forte productivité (Zap).
Lancés 72 heures plus tôt à Libreville, les conférences budgétaires se poursuivent. L’un des protagonistes du 27 juillet était le ministre de l’Agriculture, qui a fait étalage de ses prétentions budgétaires en 2023, à son collègue du Budget. «Nous sommes dans la cadre de la continuité. C’est-à-dire que nous avons un certain nombre de programmes que nous suivons et nous sommes venus demander à madame le ministre du Budget de nous permettre de poursuivre sereinement ceux-ci, en respectant nos engagements», a affirmé le ministre de l’Agriculture.
«Nous avons trouvé une oreille extrêmement attentive à nos sollicitudes et nous osons espérer que pour 2023 nous auront les crédits nécessaires de sorte que ces programmes soient poursuivis», a ajouté Charles Mve Ella. Le membre du gouvernement a également abordé la question de l’attractivité des Zones agricoles à forte productivité (Zap). Celles-ci visent à moderniser l’agriculture nationale, de faire en sorte qu’elle s’organise dans le cadre d’un système permettant de nourrir la population gabonaise à grande échelle.
«Il y a également eu l’aménagement des Zones agricoles à forte productivité. Vous savez que c’est une question extrêmement importante aux yeux du chef de l’Etat. L’aménagement de ces zones et leur parcellisation a également été évoquée. Et madame le ministre du Budget a promis avoir un regard important de sorte qu’une réponse y soit apportée», a conclu Charles Mve Ella. En mai dernier, 600 parcelles avait déjà été attribuées dans cinq Zones agricoles à forte productivité.
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