En marge des travaux du 42e congrès de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le maire de la commune de Libreville s’est entretenu avec le ministre-gouverneur du district d’Abidjan, Robert Beugré Mambé et Anne Hidalgo, le maire de Paris et présidente de l’AIMF. Entre relance de projets et demande d’assistance technique, Christine Mba Ndutume a jugé ses échanges fructueux.
A Abidjan pour le 42e congrès de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), le Maire de la commune de Libreville a mis à profit son temps pour s’entretenir avec certains officiels. Elle a ce échangé avec le ministre-gouverneur du district d’Abidjan, Robert Beugré Mambé. Il était question pour elle de relancer le projet de convention de jumelage entre Libreville et Abidjan signé le 11 juillet 2000. «Le vœu émis par Libreville a aussitôt trouvé l’assentiment d’Abidjan», indique la mairie de Libreville selon qui, les deux gouvernants locaux ont tablé sur la relance immédiate de ce partenariat en établissant les modalités pour la rendre opérationnelle avant la fin de cette année.
S’adressant à son interlocuteur en sa qualité de secrétaire général de l’AIMF, Christine Mba Ndutume l’a informé de la livraison officielle le 24 juin dernier, du centre de santé de Mindoubé dans 5e arrondissement de la commune de Libreville. Sa construction avait été financée à 50% par l’AIMF dans le cadre de son programme d’investissement en faveur de villes membres. «De même, lui a-t-elle dit l’engagement de la ville à demeurer régulière en s’acquittant de ses cotisations annuelles tout en annonçant le paiement à venir pour le compte de l’année en cours», souligne le communiqué de la mairie de Libreville.
L’objectif majeur de la participation de Libreville à ce 42e congrès étant le retour de la ville au sein du bureau de l’AIMF, Christine Mba Ndutume a été reçue en audience par Anne Hidalgo, le maire de Paris et présidente de l’AIMF. «L’édile parisienne s’est d’emblée interrogée sur l’évolution du projet d’adressage à Libreville qui est un autre programme financé partiellement par l’association», indique la mairie de Libreville, selon qui la pose de numéros effectuée, ne reste que le complément de la patrie gabonaise. Selon le communiqué, Christine M’ba N’dutume qui en octobre 2021, avait déjà échangé avec les responsables de la capitale française au cours d’un atelier sur la préservation des forêts d’Afrique centrale, est revenue sur sa demande d’assistance technique.
Paris étant l’une des localités étrangères les plus anciennes liées à Libreville, l’idée de cette assistance technique est d’aider la mairie à «mieux mener sa lutte pour le maintien de la propreté de la capitale gabonaise». Insistant sur son objectif de faire Libreville au bureau exécutif de l’AIMF, Christine M’ba N’dutume, indique le communiqué, «a relevé les arguments devant pouvoir soutenir son postulat».
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