« Nous sollicitons que le DCP, Ali Bongo Ondimba, siffle la fin des hostilités pour  (…), préparer avec sérénité l’élection présidentielle de 2023 » (libre propos du Dr Stéphane Iloko)

Dans un libre propos,  Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui attire l’attention du Distingué camarade président (DCP)  du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Ali Bongo Ondimba de siffler la fin de la recréation  au sein de son parti dont certains cadres militants, comme en mission commandée,  sont devenus des spécialistes des intrigues pour affaiblir le « parti des masses » et rendre difficile la réélection de leur champion à la présidentielle de 2023.

Ci-dessous l’intégralité de ce libre propos.

« Les militants du PDG, les responsables politiques proches du Président, et tous les autres qui, ces dernières années durant, ont fini par nous habituer à penser qu’ils pourraient isolement prétendre à eux tous seuls détenir la clé, l’unique et la meilleure clé, qui permet à la fois d’ouvrir la porte du pouvoir et de le préserver; ceux-là, je le crois ont montré les limites de leurs multiples et singulières propensions à se penser tellement plus beaux et meilleurs que les autres !!!

Autant le dire, une telle manière de penser, est forcément illogique, incohérente et illusoire ; ainsi qu’il nous a été donné de le constater depuis  2009 à la faveur des fantasmagoriques aventures conduites par certains compatriotes aux prétentions tellement démesurées, que celles-ci se sont consumées inexorablement et chaque fois, sur le bûcher des vanités des INTÉRESSÉS. Il est regrettable, cependant, de constater que la succession de ces échecs et dérives renouvelés, ne se traduisent pas du tout en enseignements utiles pour la suite…

AFFAIRE BILIE-BY-NZE.

Les militants du PDG découvrent, ahuris, au même moment que les autres concitoyens à travers les réseaux sociaux, qu’un membre éminent du gouvernement, de surcroît, Porte-parole de cette vénérable institution, déclare de manière tonitruante que certains de ses collègues, dont il connaît l’identité, lui voudraient du mal, au point de soudoyer des activistes en Europe, pour le déstabiliser et l’affaiblir…

Entre ce qui apparaît comme une grande débandade au sein du PDG, au travers des signaux annonciateurs de plus en plus inquiétants dont la constance, la persistance, la permanence et l’ancrage font tellement de ravages, tant par capillarité que par ruissellement, depuis quelques années maintenant, tout cela pourrait  donner le sentiment très net que l’avenir du parti  est désormais  incertain…

Face à la profusion des affrontements et même carrément des confrontations, entre militants, cadres du PDG, et aussi des suspicions et inimitiés opposant des membres du gouvernement entre eux ; tout cela porté devant l’opinion et relayé par les médias… (donne une mauvaise image du plus grand  et plus  vieux parti de notre pays.

Jamais de mémoire, depuis plus  de cinquante (50) ans, on avait atteint un tel niveau de désagrégation du tissu fonctionnel du parti. Tout cela a un très fort et désastreux impact sur la vie et l’avenir du parti et, naturellement,  peut créer un sentiment d’incertitude sur la solidité du régime…

La solidarité et la discipline ont été jusqu’à présent,  de mon point de vue, les piliers fondamentaux du parti et du régime. La longévité du pouvoir au Gabon repose,  selon moi, sur le caractère inébranlable de ce socle, qui aura tenu bon, malgré les signes de fatigue qui ont pu apparaître parfois…

Si ce que nous révèle Alain Claude Bilie By  Nze est avéré, nous sollicitons très respectueusement  que le DCP, Ali Bongo Ondimba, siffle la fin des hostilités pour que tous ses soutiens  se remettent au travail  afin de préparer dans la plus grande sérénité  l’échéance électorale majeure  qui se profile à l’horizon 2023. 

Pour l’heure,  nous devons taire nos divergences, pour  largement nous rassembler autour de notre candidat  malgré  nos différences, en privilégiant   ce qui nous unit et  qui caractérise les grands partis politiques du 21ème  siècle, afin d’assurer à notre candidat, une victoire des plus mémorables à l’élection présidentielle de 2023.

Avant Bilie -By-Nze, de nombreux autres  camarades  ont été victimes de comportements pernicieux  qui ont fait  le lit à une  implosion programmée  du  plus grand parti des masses et d’élites, créé par Omar Bongo Ondimba  le douze ( 12) mars mille neuf cent soixante-huit  (1968) à Koula-Moutou  dans la province de L’Ogooué-Lolo.  Je citerais  pêle-mêle :

-En 2009 : les départs de notre parti d’un bon nombre de poids lourds de l’époque pour regagner l’opposition et créer,    entre autres, l’Union nationale (UN), un parti qui se signale sur le terrain et dont l’ambition est de nous ravir le pouvoir.

-En 2015 : la création du Rassemblement Héritage et modernité  (RHM) qui s’est scindé par la suite en trois (3)  partis de  l’opposition, dont chacun  pourrait  présenter un candidat contre  le PDG  en 2023,

– Plus près de nous : le neuf (9) mars  deux mille vingt-deux (2022), l’ancien directoire  du parti découvrait, comme tous les militants, sur les réseaux sociaux, le communiqué annonçant son départ à moins de soixante-douze (72) heures  de la célébration du 54ème  anniversaire du PDG au Jardin botanique.

un groupe de camarades bien identifiés, aux intentions difficilement compréhensibles, se comportant comme une bande de  mercenaires politiques en mission commandée, profitant de la confiance absolue  de notre Président a attaqué frontalement  le parti, emportant ainsi plus de 85% des effectifs issus du  11ème  congrès ordinaire du PDG  dit congrès  de la Régénération et de la Revitalisation, tenu au stade d’Angondjé  du 8 au 10 décembre 2017 et qui a consacré  le nouveau style de travail du parti basé désormais sur la concertation et la consultation.

Un  coup de trop ou coup de plus  porté au DCP et à la Charte des  valeurs du PDG. 

L’occasion que nous  offre le cas ACBBN est tellement belle, pour résister à la tentation de dire tout haut  ce que beaucoup  des camarades pensent  tout  bas.

Je suis militant du PDG, tenu par l’obligation  de loyauté et de fidélité aux instances du PDG , contraint par le cours de l’histoire,  en dépit de l’obligation de réserve à laquelle je suis astreint de par mon statut d’ancien haut cadre du PDG , de dénoncer avec la plus grande fermeté, tout ce qui  pourrait porter atteinte à  la stabilité, à la cohésion, à la solidité et aux intérêts de ma grande famille politique.

Les  intérêts  égoïstes mus par un nombrilisme  viscéral d’un groupe de camarades  aux dents acérées, qui se permettent  d’outrepasser les recommandations  de la plus grande instance de notre Parti .

L’intérêt du plus grand nombre passera toujours pour moi  avant toute autre considération d’où qu’elle provienne. Non pas par crainte de perdre des privilèges que me confère mon statut de militant du parti, ni par  manque  de  courage de parler de mes propres frustrations, Dieu  seul sait qu’elles sont légion. Tenez par exemple:

– En 2018, un bon nombre des cadres du PDG, du premier siège  du département de l’Ogoulou  (Mimongo),   a financé et  obtenu mon échec au deuxième tour des élections  législatives, alors que je devançais de plus de huit (8) points mon second immédiat qu’ils avaient soutenu   lors du tour précédent.

En conséquence de quoi, j’ai été  obligé d’introduire une requête en annulation à la Cour constitutionnelle aux fins d’invalider  la victoire de mon adversaire. En invoquant notamment, par le biais de mon Conseil, la non-inscription sur la liste électorale du suppléant de mon adversaire .

Pendant que je me préparais à participer aux partielles du mois d’août 2019 , les  camarades du parti qui voulaient à tout prix de  ma tête, ont profité de  leurs relations privilégiées au sommet du parti   pour faire investir un autre camarade  qui, malheureusement, a mordu la poussière contre la candidate du PSD, arrivée en 3eme position lors des élections législatives de 2018. Cette situation  s’est également  produite à  Mekambo et à Iboundji, où les anciens  candidats du PDG  aux élections législatives d’octobre 2018 n’ont pas pu se faire investir pour les partielles d’août 2019  du fait des turpitudes de leurs propres  camarades du parti.

La partielle à venir à Mimongo, au vu du contexte social dans cette contrée, ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. Les éventuelles  déchirures  qui pourraient découler des frustrations nées  de la désignation du candidat du PDG à ce scrutin  ne présagent rien de bon.

Dans tous les cas,  je considère que le combat politique est irrigué par la force de nos  convictions saines, plutôt que par des calculs politiciens qui nous transforment en d’éternels  »profito-situationnistes  »comme aiment à le rappeler allègrement tous nos amis d’hier qui ont quitté le bateau PDG à la première frustration, pour aller grossir les rangs de l’opposition et se donner des costumes  de  »messie, de libérateurs du peuple gabonais ». .

Demeurer fidèle à son parti et à son chef est pour moi une question d’honneur, une exigence morale et éthique. Chacun de nous devra méditer afin de défendre avec la plus grande détermination les intérêts de son bord politique même au péril de ses propres intérêts.

Le cas Bilie-By-Nze doit tous nous interpeller pour dire à la suite du DCP, je cite : « il y’a de la place pour tous dans la maison du père pourvu que chacun se mette à sa place». Fin de citation.

Notre parti est trop grand, trop beau, trop fort,  pour être sacrifié sur l’autel des intérêts personnels.

La Crise de confiance et le  rejet de la nécessaire transition entre les responsables actuels et leurs prédécesseurs sautent aux yeux de tous les militants du parti et même au-delà comme un coup porté contre le parti et son chef. Car, que peut-on reprocher objectivement  à l’équipe issue du congrès de 2017 ? Au point de justifier que plus de 85% des membres qui la composait ont été  renvoyés sans ménagement, alors qu’ils ont  été au front dès leur désignation, pour :

-accompagner le processus post-électoral de 2016, puis la mise en œuvre des conclusions du Dialogue politique d’Angondjé.

-ont permis au parti de conforter beaucoup plus qu’au paravents  la place   du PDG dans les assemblées nationales et locales) .

Les motifs d’un tel délestage de l’exécutif national,  sont à chercher dans un autre  registre que celui du mérite et de l’effort.

Il me semble difficile de remporter brillaient une élection dans un tel environnement si rien de différent n’est proposé dans les jours, les semaines voire les mois qui suivent.

Le rassemblement  de toutes les forces de notre famille politique et même au-delà, me semble la seule  voie  possible pour  atteindre notre ambition commune : « la Conservation   saine   du pouvoir » pour poursuivre avec le DCP la transformation du Gabon.

Dr Stéphane Germain ILOKO  Boussengui, ancien conseiller du DCP au près du SG, Porte-parole du PDG militant PDG OGOULOU – Mimongo ».

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